En Europe et aux États-Unis, les taux d’inflation sont en baisse et proches des objectifs des banques centrales. La croissance montre des signes de faiblesse aux États-Unis. Dans la zone euro, alors que le secteur des services s’accélère, le secteur manufacturier se contracte depuis près de deux ans.
Notre scénario de taux d’intérêt prévoit une baisse des taux de la BCE à trois reprises cette année. La première a eu lieu début juin. Nous pensons que la Fed va suivre le mouvement en réduisant ses taux directeurs plus tard dans l’année.
Il existe une forte corrélation entre les taux directeurs et les rendements obligataires, ainsi qu’entre les rendements et les performances obligataires. Lorsque les banques centrales abaissent leurs taux directeurs, les rendements obligataires baissent et les obligations ont tendance à bien se comporter.
Compte tenu de la baisse à venir des taux de dépôt et du risque de réinvestissement des liquidités dans ce contexte, il est donc nécessaire de passer de l’épargne à l’investissement et d’envisager des produits ayant des échéances plus longues. Les investisseurs pourront ainsi bloquer les taux élevés actuels pendant quelques années dans le but de profiter de coupons élevés et bénéficier potentiellement d’une appréciation du capital.
Nos recommandations
Un thème qui se concentre principalement sur les obligations
Nous sommes positifs à l’égard des bons du Trésor américain, des obligations indexées sur l’inflation américaines, des titres adossés à des créances hypothécaires d’agences américaines et des gilts britanniques.
Européennes et américaines
Nous sommes également positifs sur les obligations des marchés émergents libellées en devise forte et locale.
Pour certains de ces marchés, les valorisations sont parfois élevées, mais les fondamentaux sont solides ou en amélioration. Le portage est attractif.
Fonds diversifiés d’infrastructures offrant des rendements croissants, fonds d’infrastructures énergétiques et ETF.
Des solutions à revenu élevé indexées au crédit d’entreprises.
Principaux risques
L’inflation érode le pouvoir d’achat offert par les taux fixes des obligations, ce qui peut les rendre moins attractives par rapport aux autres actifs. Une inflation persistante conduirait à de nouvelles hausses des taux par les banques centrales (très faible risque en zone euro et faible risque aux États-Unis).
Une multiplication d’émissions obligataires et une demande faible pousseraient les cours des obligations à la baisse.